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           Horaires

Mardi :       13h30 à 18h

Mercredi :  10h à 19h

Jeudi : réservé aux scolaires

Vendredi :  13h30 à 18h

Samedi :    10h à 13h
                                                          

Horaires d'été (juillet/août)

Mardi :        9h à 13h

Mercredi :   9h à 13h

   et 17h à 19h

Vendredi :   9h à 13h

Samedi :     9h à 13h

                                                    

Adresse

    

 

 

Christian Voltz

 

Artiste plasticien, illustrateur, et auteur des textes de la majorité de ses publications.

Il est né en 1967 à Strasbourg où il a suivi des études supérieures d’arts décoratifs. Il travaille les matières et les volumes qu’il met au service d’une histoire.

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« Le point de départ, c’est toujours l’histoire. D’abord, je l’écris, cela me demande beaucoup de temps. Ensuite je fais des dessins sur un carnet, c’est là que je cherche les caractères, les expressions, le physique des personnages. Puis je fais un story bord où je déroule toute l’histoire et je vois si le fil narratif tient la route.

Une fois la validation obtenue, je prends mon fil de fer, mes objets pour mettre en volume chaque page de dessins. C’est alors la vraie recherche du ou des personnages, la concrétisation de l’histoire réalisée après l'écriture et le dessin.

Tout part toujours d'une histoire qui me touche».

Ses œuvres sont essentiellement créées à partir de petits matériaux de récupération, de fils de fer, « ressorts, clous, vis, ferraille rouillée, bois poli, bouts de ficelle et autres boutons. » « Autant de p’tits trucs hors d’usage tout juste bons pour la casse ou la poubelle », « Les objets proviennent de partout :  débarras, greniers, bord de route, parfois des amis lui en apportent [...].

« J'aime les objets pauvres, pour leur simplicité et le fait qu'ils soient au rebut. Ils portent une trace de la mémoire du temps. Travailler avec, c'est leur donner du sens, une nouvelle fonction, une poésie. » 

 "Après, J’enlève le maximum de texte pour privilégier l’image, convaincu que « ce qui est dit par l'image n'a plus besoin de l'être par les mots. » Il aime que le texte soit musical, et utilise beaucoup d’onomatopées, de répétitions que l’enfant peut mémoriser facilement.

"Une fois satisfait, je vais faire une maquette (= un faux livre) que je vais envoyer à l’éditeur pour validation. Les objets de récupération sont mis en scène puis photographiés. Les scènes sont photographiées les unes après les autres.

Toutes les photos sont scannées pour les mettre dans un ordinateur où l’on va pouvoir écrire les textes. Ensuite je vais envoyer ces fichiers à mon éditeur qui fera imprimer le livre."

Il n’existe pas d’originaux des livres.

 

Sentinelle-du-climat.jpg      Heïdi Sevestre : Sentinelle du climat

Partout le même constat, des températures records touchent tous les pays, des incendies ravagent des régions entières, des espèces disparaissent, et la banquise diminue jour après jour. Le réchauffement climatique est à l’œuvre et ne cesse de s'intensifier.
Poussée par son amour de la glace et de la neige, la Savoyarde Heïdi Sevestre décide de devenir glaciologue.

« Je vous raconte ce que j'ai vu, pour qu'avec moi vous regardiez en face ce que nous sommes en train de perdre et ce qui nous attend, ce qui est déjà à l'oeuvre. Il ne s'agit pas de semer la peur, de culpabiliser, d'accuser ou de désespérer. Mais de vous convaincre de passer à l'action. Car j'en ai l'espoir et la conviction, nous sauverons les glaciers, et nous-mêmes. »

Heïdi Sevestre est glaciologue, membre du club international des explorateurs et a reçu la médaille Shakleton pour la protection des régions polaires. Elle mène plusieurs expéditions dans les endroits froids chaque année.
https://fr.heidisevestre.com/
 

 

Geoffroy Delorme a vécu sept ans en forêt avec des chevreuils.

Au début par intermittence. Il rentrait chez ses parents pour la nuit, puis il rentrait quelquefois dans la semaine pour faire des provisions de nourriture, pour se laver et se chauffer. Petit à petit, il a appris à vivre en immersion totale dans une forêt de l'Eure, Bord-Louviers, près de Rouen. Il a ainsi vécu, pendant 7 ans, en symbiose avec la nature, en apprenant de ses compagnons de forêt, à se nourrir des aliments que produit la nature, à se protéger du froid et des intempéries. Et en échange il leur a appris à se méfier des chasseurs et comment les éviter.

C'est donc une extraordinaire ode à la nature racontée avec un véritable talent de conteur par Geoffroy qui ne cache en rien l'apreté de la survie en forêt. Il nous livre son amour des chevreuils servi par des photos magnifiques qu'il a fait pendant ces 7 années. C'est à la fois un récit personnel d'un jeune homme qui cherche sa voie et un documentaire animalier qui vous émeut parfois jusqu'aux larmes.

Une-heure-de-ferveur.jpg   Muriel Barbery : Une heure de ferveur

En regardant la neige se poser sur les pierres d'un torrent, le jeune Haru Ueno pressent que sa vie va s'inscrire sous le signe de l'harmonie : rechercher, capter, servir et honorer la beauté des formes. Il quitte ses montagnes natales de Takayama, se passionne pour l'art, s'impose comme un marchand renommé. Aussi chaleureux qu'indépendant, toujours entouré d'amitié, Haru s'adonne pleinement au bonheur des rencontres, des fêtes au lendemain desquelles il est de retour dans sa maison dont le coeur abrite un érable et qu'entourent temples et jardins de Kyoto.

De ce lieu rare, il a fait un havre. Il veut y passer une vie lumineuse, ignore combien elle sera empreinte de drames où, à la douleur du Japon, se mêle sa quête fervente des métamorphoses de la beauté. Haru a une trentaine d'années quand son destin lui en offre la plus belle manifestation - et à jamais l'en prive. Car quelque part en France, fruit d'une liaison éphémère, une petite fille est venue au monde. Elle s'appelle Rose.

Marchand d'art japonais, Haru a partagé dix nuits avec Maud, une Française de passage à Kyoto. Une enfant est née de leur liaison mais Maud lui interdit de voir sa fille, Rose. Bouleversé par cette paternité, il se plie à sa volonté mais engage un photographe qui suit Rose. Les clichés volés lui permettent de la voir grandir.

 Une heure de ferveur est né du précédent roman paru il ya deux ans : une rose seule.

 

Sélection de la médiathécaire

 

 

"Le monde sans fin" est une BD documentaire sur le réchauffement climatique.

Vous allez me dire "encore un énième bouquin sur le sujet" et vous auriez raison. Mais vous auriez tort de passer à côté de celui-ci.

Jean-Marc Jancovici qui a coécrit cette BD avec Christophe Blain, le dessinateur, est un ingénieur diplomé de polytechnique. Il a créé et développé l'idée et le principe du "bilan carbone" à destination des entreprises. Il est engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique. C'est un fervent défenseur de la décroissance et il est favorable au maintien de l'énergie nucléaire. Ce point lui vaut d'ailleurs les foudres de certains écologistes et scientifiques.

Cet ouvrage sert de base à une réflexion approfondie sur le sujet. Les démonstrations et les constats sont expliqués et représentés visuellement de manière didactique et simple.

Enfin des propos clairs dans cet océan d'informations contradictoires pour tous ceux qui ne maitrisent pas les sujets. 

Cette BD nous montre avec beaucoup d'humour notre incapacité à comprendre et à réagir intelligemment face à la fin programmée, car nous sommes encore dans le déni, de la race humaine.