Médiathèque municipale
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Horaires
Mardi | 13h30 à 18h |
Mercredi | 10h à 19h |
Jeudi | Réservé aux scolaires |
Vendredi | 13h30 à 18h |
Samedi | 10h à 13h |
Horaires d'été (juillet/août)
Mardi | 9h à 13h |
Mercredi | 9h à 13h et 17h à 19h |
Vendredi | 9h à 13h |
Samedi | 9h à 13h |
« N'avoue jamais » roman policier de Lisa Gardner, Auteur américain.
Un homme est abattu de trois coups de feu à son domicile. Lorsque la police arrive, elle trouve sa femme, Evie, enceinte de cinq mois, l'arme à la main.
Evie n'est pas une inconnue pour l'enquêtrice Warren car, par le passé, à l'âge de seize ans, elle avait été accusée d'avoir tuée accidentellement son père d'un coup de fusil.
En parallèle défile la vie d’une autre jeune femme, Flora. Lorsqu’elle était jeune étudiante, elle a été enlevée et séquestrée pendant 472 jours par un prédateur sexuel. Flora est une "survivante" qui se bat, aujourd’hui, contre ses angoisses. Elle s’est donnée comme mission d’aider les personnes qui ont subies les mêmes sévices.
Ce thriller psychologique est construit autour de personnages essentiellement féminins. Il place la famille au centre du suspens et met en évidence les relations intra-familiales, les non-dits qui fragilisent et détruisent parfois ses membres.
Enquêtrices ou victimes, ces femmes doivent composer avec leur vie professionnelle, leur vie de couple et familiale. Elles sont tour à tour enfants, femmes, épouses et mères pour certaines, soumises aux obligations du quotidien et aux aléas des relations familiales.
Pour celles qui ont subies des traumas, le chemin de la vérité sera leur chemin de croix.
Les secrets ont la dent dure, mais, même si le prix à payer est douloureux, c’est le seul moyen d’être en paix avec soi-même, d’avancer parmi les autres et d’entrer en résilience.
Christian Voltz
Artiste plasticien, illustrateur, et auteur des textes de la majorité de ses publications.
Il est né en 1967 à Strasbourg où il a suivi des études supérieures d’arts décoratifs. Il travaille les matières et les volumes qu’il met au service d’une histoire.
« Le point de départ, c’est toujours l’histoire. D’abord, je l’écris, cela me demande beaucoup de temps. Ensuite je fais des dessins sur un carnet, c’est là que je cherche les caractères, les expressions, le physique des personnages. Puis je fais un story bord où je déroule toute l’histoire et je vois si le fil narratif tient la route.
Une fois la validation obtenue, je prends mon fil de fer, mes objets pour mettre en volume chaque page de dessins. C’est alors la vraie recherche du ou des personnages, la concrétisation de l’histoire réalisée après l'écriture et le dessin.
Tout part toujours d'une histoire qui me touche».
Ses œuvres sont essentiellement créées à partir de petits matériaux de récupération, de fils de fer, « ressorts, clous, vis, ferraille rouillée, bois poli, bouts de ficelle et autres boutons. » « Autant de p’tits trucs hors d’usage tout juste bons pour la casse ou la poubelle », « Les objets proviennent de partout : débarras, greniers, bord de route, parfois des amis lui en apportent [...].
« J'aime les objets pauvres, pour leur simplicité et le fait qu'ils soient au rebut. Ils portent une trace de la mémoire du temps. Travailler avec, c'est leur donner du sens, une nouvelle fonction, une poésie. »
"Après, J’enlève le maximum de texte pour privilégier l’image, convaincu que « ce qui est dit par l'image n'a plus besoin de l'être par les mots. » Il aime que le texte soit musical, et utilise beaucoup d’onomatopées, de répétitions que l’enfant peut mémoriser facilement.
"Une fois satisfait, je vais faire une maquette (= un faux livre) que je vais envoyer à l’éditeur pour validation. Les objets de récupération sont mis en scène puis photographiés. Les scènes sont photographiées les unes après les autres.
Toutes les photos sont scannées pour les mettre dans un ordinateur où l’on va pouvoir écrire les textes. Ensuite je vais envoyer ces fichiers à mon éditeur qui fera imprimer le livre."
Il n’existe pas d’originaux des livres.
Heïdi Sevestre : Sentinelle du climat
Partout le même constat, des températures records touchent tous les pays, des incendies ravagent des régions entières, des espèces disparaissent, et la banquise diminue jour après jour. Le réchauffement climatique est à l’œuvre et ne cesse de s'intensifier.
Poussée par son amour de la glace et de la neige, la Savoyarde Heïdi Sevestre décide de devenir glaciologue.
« Je vous raconte ce que j'ai vu, pour qu'avec moi vous regardiez en face ce que nous sommes en train de perdre et ce qui nous attend, ce qui est déjà à l'oeuvre. Il ne s'agit pas de semer la peur, de culpabiliser, d'accuser ou de désespérer. Mais de vous convaincre de passer à l'action. Car j'en ai l'espoir et la conviction, nous sauverons les glaciers, et nous-mêmes. »
Geoffroy Delorme a vécu sept ans en forêt avec des chevreuils.
Au début par intermittence. Il rentrait chez ses parents pour la nuit, puis il rentrait quelquefois dans la semaine pour faire des provisions de nourriture, pour se laver et se chauffer. Petit à petit, il a appris à vivre en immersion totale dans une forêt de l'Eure, Bord-Louviers, près de Rouen. Il a ainsi vécu, pendant 7 ans, en symbiose avec la nature, en apprenant de ses compagnons de forêt, à se nourrir des aliments que produit la nature, à se protéger du froid et des intempéries. Et en échange il leur a appris à se méfier des chasseurs et comment les éviter.
C'est donc une extraordinaire ode à la nature racontée avec un véritable talent de conteur par Geoffroy qui ne cache en rien l'apreté de la survie en forêt. Il nous livre son amour des chevreuils servi par des photos magnifiques qu'il a fait pendant ces 7 années. C'est à la fois un récit personnel d'un jeune homme qui cherche sa voie et un documentaire animalier qui vous émeut parfois jusqu'aux larmes.
Muriel Barbery : Une heure de ferveur
En regardant la neige se poser sur les pierres d'un torrent, le jeune Haru Ueno pressent que sa vie va s'inscrire sous le signe de l'harmonie : rechercher, capter, servir et honorer la beauté des formes. Il quitte ses montagnes natales de Takayama, se passionne pour l'art, s'impose comme un marchand renommé. Aussi chaleureux qu'indépendant, toujours entouré d'amitié, Haru s'adonne pleinement au bonheur des rencontres, des fêtes au lendemain desquelles il est de retour dans sa maison dont le coeur abrite un érable et qu'entourent temples et jardins de Kyoto.
De ce lieu rare, il a fait un havre. Il veut y passer une vie lumineuse, ignore combien elle sera empreinte de drames où, à la douleur du Japon, se mêle sa quête fervente des métamorphoses de la beauté. Haru a une trentaine d'années quand son destin lui en offre la plus belle manifestation - et à jamais l'en prive. Car quelque part en France, fruit d'une liaison éphémère, une petite fille est venue au monde. Elle s'appelle Rose.
Marchand d'art japonais, Haru a partagé dix nuits avec Maud, une Française de passage à Kyoto. Une enfant est née de leur liaison mais Maud lui interdit de voir sa fille, Rose. Bouleversé par cette paternité, il se plie à sa volonté mais engage un photographe qui suit Rose. Les clichés volés lui permettent de la voir grandir.
Une heure de ferveur est né du précédent roman paru il ya deux ans : une rose seule.