Au milieu des années 1970, Chantal Thomas décide de partir à New York, alors ville de tous les dangers.
Aujourd'hui, elle retrouve un quartier totalement changé. Seules quelques traces demeurent de la marginalité d'autrefois, des graffitis sur les rares immeubles non encore " réhabilités " et dont Allen S. Weiss, partenaire de ce livre, va extraire des photos qui rappellent un temps révolu.
Car l'East Village était un lieu d'immigration et de bohème pauvre, inventive, où tout le monde se rêvait poète, où se rencontraient Allen Ginsberg, William Burroughs, et les fantômes bien vivants d'Andy Warhol, de Lou Reed et du Velvet Underground.
Au fil des pages, Chantal Thomas évoque St. Mark's Church, le Chelsea Hotel, les bars, les rues, les peurs, les amours d'une époque ouverte à tout. Par les temps qui courent, ce livre est une merveilleuse évasion, et le rappel d'une chose : la liberté est possible, elle est même un excellent principe de vie...